Le 25 novembre 2012, le dessinateur syrien Hani Abbas a dû fuir brusquement avec sa femme et son fils, laissant derrière lui toutes ses photographies et films de famille, convaincu qu’il reviendrait. Mais il n’est jamais revenu.
Collectionneuse de films amateurs anciens, j’avais de mon côté beaucoup de mémoires anonymes à lui offrir.
Ce film est le fruit de notre rencontre. Il évoque la fragilité des instants de bonheur et la part universelle de l’exil.