L’impossibilité de la mer

Chronique nostalgique d’un bord de mer indéfini
2019
Peinture acrylique outremer sur drap et feuille d’or – 97x 208
Série de 15 peintures, acrylique outremer sur toiles – 20 x 20
1 peinture acrylique outremer sur toile – 60 x 60
1 peinture acrylique outremer sur papier Rosaspina 220g et feuille d’or – 59,3 x 8
Série de 34 impressions de photogrammes sur papier japonais – Dimensions variables
Série de 12 collages sur cartes postales – Dimensions variables
Série de 13 Polaroids et feuilles d’or – 9 x11
Installation de sable avec casque audio et poème
1 vidéo de 2:20 projetée sur mur

Dans cette exposition, Emmanuelle Michaux explore la mer. Son installation présente un tas de sable qui se souvient : souvenirs poétiques, bribes de sensations. Face à un bloc d’éternité, la mer, notre vie n’est qu’un temps de passage.

Sur les murs, l’impossibilité de représenter la mer, «toujours recommencée» et à jamais insaisissable : impressions sur papier japonais, polaroids animés de feuilles d’or, collages sur cartes postales, peintures sur toile et sur drap s’entrecroisent dans d’infinies variations de tailles et de représentations d’une mer jamais capturée. A cette installation, répond une vidéo de deux minutes vingt, «Fallait pas rater ça», issue d’un film amateur du père de l’artiste, hyper ralenti. Lentement la caméra panote de la mer vers le sable où est écrit le mot «Fin» aussitôt effacé par les vagues.

La vidéo est présentée en boucle comme «un éternel retour». En fond sonore le bruit du projecteur et d’une conversation déformée par l’effet de ralentissement créent un sentiment d’étrangeté en rupture avec le merveilleux généralement associé à ce genre de décor.

Lieu d’exposition : Espace Témoin, Genève, dans le cadre d’une exposition collective, proposée par Frédéric Elkaïm. Du 28 août au 2 septembre 2019

Vues d’exposition