Le film met en parallèle deux « histoires ». Le récit principal s’inspire d’un fait divers : une jeune japonaise, séquestrée par un homme depuis l’âge de six ans, venait d’être retrouvée à Tokyo. En parallèle, une autre jeune femme, interprétée par l’artiste, voyage dans un train vers la mer.
Mise en abîme d’histoires, vraies, symboliques, ou imaginées, le film se joue de la notion du récit, et questionne la narration au cinéma. D’un fait divers à priori « vrai », l’artiste tire une pure fiction qui semble éclairer paradoxalement son histoire dans une dimension autobiographique.
Le spectateur est invité à regarder la vidéo dans le décor où est enfermée la jeune japonaise, qui en réalité n’est composée que de deux murs, assis dans le fauteuil du kidnappeur. L’installation renvoie à la notion de l’illusion filmique.