« Images et alphabets sont les deux branches de la même famille. » – Histoire de l’art, E.H.Gombrich
C’est au Temps avec un grand T et à l’origine commune des images et du verbe qu’Emmanuelle Michaux s’intéresse, dans cette seconde exposition virtuelle.
Dès le début de l’art pariétal, il y a 35 000 ans, les artistes utilisaient vingt-six signes abstraits que l’on retrouve tout au long de l’histoire de l’art préhistorique. Parmi eux des spirales, des cercles, des taches. Aujourd’hui, le mystère demeure entier quant à signification de ces symboles. Plusieurs hypothèses tendent à y voir l’expression d’une pensée symbolique, religieuse et magique, mais aussi, de par leur nature abstraite, un désir de communiquer des idées, prémisse de l’écriture.
C’est à partir de deux supports qu’Emmanuelle Michaux aborde ce sujet. Un ouvrage trouvé dans une boite à livres de Paul Valery, « Mélange », dans une édition Gallimard de 1941, et une série de huit Leporellos, ou orihon, livres en accordéon associés aux livres bouddhistes japonais.
Chaque œuvre confronte, superpose, les signes primitifs de la spirale et de la tache, traités à la feuille d’or ou à l’encre de chine, aux textes poétiques de Paul Valéry et de l’artiste.
Toutes les œuvres sont à vendre.
N’hésitez pas à prendre contact pour toute question ou un rendez-vous à l’atelier de l’artiste.
Vingt pages extraites du livre « Mélange » de Paul Valéry, édition Gallimard de 1941
Encre de chine et feuille d’or 23 carats – œuvre 18,3×11,5cm, encadrée 24x30cm
Huit Leporellos avec huit poèmes de l’artiste
Encre noire, feuille d’or 23 carats, couverture noire en tissu, 16 pages recto verso
longueur déplié 101,6cm, dimension plié 10x15cm
Chaque Leporello est une pièce unique.