Vue d’exposition
Accidents de pellicule
Les Failles
La Fenêtre
Les fleurs de la vie ne sont que des fantômes, dont le titre est inspiré d’une citation des souffrances du jeune Werther de Goethe, est un poème visuel, composé à partir de photogrammes issus de films amateurs.
Trois séries principales composent ce poème, trois arrêts sur image – La Fenêtre, La Faille, et les Accidents de pellicule – qui chacune questionne à leur manière la forme et la fragilité de l’enregistrement de la vie sur pellicule.
La Fenêtre est construite selon un principe de mise en abîme. Elle interroge la composition même de l’image – lumière, espace, temps.
Les Accidents de pellicule sont issus d’une recherche de photogrammes abîmés, où la décomposition de l’image, les rayures, et les brulures s’offrent comme autant de traces de la précarités de la représentation du monde.
Les Failles propose, à partir de la déchirure d’une image, d’en révéler la fracture intérieure, la déchirure temporelle, qui par ce même interstice laisse filtrer la lumière.