Tout au long du XIXe siècle, jusqu’à l’invention du cinéma, la peinture panoramique connaît un immense succès. Elle est pour une part à l’origine du mythe fondateur du cinéma : restituer le réel dans sa forme la plus absolue. Remise en cause de la représentation frontale, immersion du spectateur dans l’image, réflexion sur le langage filmique et sur la tentation du spectaculaire dans la création cinématographique, telles sont les notions sur lesquelles cette histoire de deux siècles nous invite à réfléchir.
Ce livre est issu d’un travail de recherche université menée à l’Université de Paris VIII par Emmanuelle Michaux.